L’autre jour, j’ai lu un article (ne me demandez pas où-quand-de qui, j’ai
retenu un bout du contenu et c’est déjà beaucoup me demander ^^) ;
c’était un végétarien qui racontait sa vie de végétarien, avec ses plus et ses
moins. Un des points qui a retenu mon attention : notre
« régime », notre discours, nos comportements, influencent notre
entourage sans que l’on s’en rende forcément compte. Dans mon cas, je suis
effectivement sure qu’un collègue de bancs de fac (Alex, si tu me lis :) a indirectement motivé ma décision
d’arrêter de manger de la viande (aurais-je
seulement eu l’idée à l’époque où je ne connaissais aucun végétarien ?).
Quand je suis rentrée de France
il y a quelques jours, mis à part retrouver un appart nickel chrome et une
orchidée toute fraiche (♥), mon homme m’a fait une belle surprise sans s’en
rendre compte. Monsieur, ‘plus que
carnivore tu meurs’, m’a dit : « j’ai essayé de me cuisiner
plus de plats sans viande en ton absence ».
A ce moment là, je pense que j’ai
buggé ; je ne savais pas si j’avais bien compris, s’il me taquinait ou
autre… Mais non, c’était bien vrai ! Bien qu’il ne rechignait pas (trop)
quand je nous préparais quelques repas végétariens – delà à s’en préparer soi-même,
ça fait une sacrée différence ! Malheureusement, ses tentatives n’ont pas
été à la hauteur de ses espérances…, damn ! Mais je ne vais pas laisser une si belle
opportunité s’envoler, non non !
Les spaghetti à la bolognaise, je
n’ai jamais aimé ça.
D’abord, j’avais en horreur les
oignons il y a quelques années encore (maintenant, je les apprécie vraiment
lorsqu’ils sont bien cuits et l’odeur de l’oignon fraichement poêlé me rappelle
les chaleureux moments passés en cuisine avec ma grande sœur dans son pays
lointain et froid qu’est le Canada :). Ensuite, la viande bœuf, je n’ai jamais
aimé (et ça ne risque pas de changer :p). Enfin, les spaghetti, c’est
franchement chiant à manger et vu que je n’en consomme jamais, je ne me suis
vraiment pas améliorée … quoi de mieux
que des coquillettes, hein ?
Laura m’avait à plusieurs
reprises rendue curieuse avec ses recettes à base de protéines de soja
texturées et puis c’est finalement
La table verte qui m’a décidée à me
lancer. Le gros avantage de cette recette d’après-moi : pas
besoin de faire tremper les protéines de soja, de s’enquiquiner à les essorer
ou je ne sais quoi. C’était donc parfait pour une première rencontre avec cet
ingrédient mystérieux.
Pour 2 à 4 personnes (selon les
appétits) :