Tarte acidulée aux pommes & kiwis [vegan]

Bonjour à tous ! 

Les dernières semaines furent très chargées par ici, d’où le peu d’activité sur le blog ... Donc à la maison, c’était du simple et efficace niveau repas. Mais hors de question de zapper le dessert ou de manger des pâtes tous les jours ! Non non ! J’ai d’ailleurs quelques idées de recettes salées à partager avec vous. Mais en attendant ce sera du sucré :)

J’ai toujours aimé les pommes ! L’un des rares aliments qui a constamment ravi mes papilles. Et quand je dis “ravi”, je pèse mes mots ! Tellement de variétés, ça croque, c’est acidulé, sucré. Délicieux sous toutes ses formes : cru, cuit en compote, en morceaux dans un gâteau et même dans les plats salés. Notez quand même que j’ai eu la chance de grandir en Normandie et que j’habite désormais au pays de la pomme en Suède (des gens ici ont déjà visité Kivik ? C’est le paradis de la pomme !), tout ça a sans doute influencé mes choix gustatifs ;)

La tarte aux pommes reste un classique que l’on peut varier à l’infini. Ici, j’ai choisi de booster le côté acidulé avec quelques kiwis, un autre délicieux fruit de saison qui se marie à mon goût parfaitement à la pomme.

La recette pour une belle tarte de 6-8 parts : 

La pâte

• 150g de farine de grand épeautre 
• 100g de farine de blé complet 
• 1 cas de fécule de pomme de terre 
• ¼ cc vanille en poudre 
• 1 pincée de sel fin 
• 60 ml d’huile d’olive 
• 20 ml d’huile d’arachide 
• 80 ml d’eau 

La compote

• 10 petites pommes (ou 5 belles pommes) 
• 4 kiwis 

La garniture

• 6 pommes 

1. Verser tous les ingrédients secs de la pâte dans un grand saladier : farines, fécule, vanille et sel. Y ajouter les liquides : huiles et eau, puis mélanger et pétrir jusqu’à obtenir une boule de pâte homogène. Etaler la pâte au rouleau (entre 2 feuilles de papier sulfurisé par exemple), la piquer et la précuire à blanc 10 minutes à 220°C. 
2. Pendant ce temps, préparer la compote : détailler les pommes en cubes (inutile de les peler si elles sont bios), peler et couper les kiwis. Faire compoter à couvert, sur feu moyen-doux jusqu’à ce que les pommes soient fondantes. Déposer éventuellement une cuillerée à soupe d’eau au fond de la casserole pour ne pas que ça accroche. 
3. Une fois la pâte et la compote prêtes, couper les 6 pommes en cubes. Etaler la compote sur la pâte puis y répartir les morceaux de pommes. Ré-enfourner la tarte et faire cuire pendant environ 35 minutes, jusqu’à ce que le dessous de la tarte soit bien cuit. 

     

     

     

Déguster aussitôt bien chaud, tiède ou encore bien froid le lendemain :) Quelque soit votre choix, glace vanille, crème anglaise ou fruits rouges sont toujours les bienvenus en accompagnement ❣

Très belle semaine à tous,

Rose.

Cake banane & caroube, sans sucre ajouté [vegan]

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Bonjour à tous !

Enfin une petite recette sucrée sur le blog ! Ces derniers jours ont été assez riches en petits plats à la maison. Pour vous poser un peu le contexte, nous avons décidé avec monsieur de s’aventurer dans deux semaines 100% végétales ! Ma mission était donc de concocter un max de bons repas pour que cette expérience se passe le plus en douceur possible pour l’homme de la maison, et qui sait, peut-être même le faire apprécier le régime végane ?

Si pour lui cela promettait être un bon challenge, pour moi, pas de grosse différence à l’horizon. J’ai donc voulu pousser l’expérience un peu en éliminant les sucres ajoutés (blanc, de canne, roux, sirop d’agave & Co). Ce qui, je dois dire, me vient assez naturellement à l’esprit depuis quelques temps, parfaite occasion pour s’y tenir donc :)

Pour ceux que ça intéresse, je n’ai personnellement pas ressenti cet effet énergisant que ressentent les personnes qui font cette expérience. Pas non plus de sensation de manque au bout de 3 jours, sans doute grâce à l’apport des sucres naturels contenus dans les fruits. En revanche, si j’ai tout de même préparé quelques desserts sucrés naturellement, je me suis beaucoup moins jetée sur ceux-ci. Et j’avoue, quel plaisir d’arriver à (mieux) se contrôler !

Le dessert d’aujourd’hui (fortement inspiré de cette recette), vous l’aurez compris, est donc végane et sans sucre ajouté. N’omettez pas les fèves de cacao si vous pouvez : elles apportent un croquant unique vraiment plaisant :)

A consommer de préférence le jour même, il durcit légèrement le lendemain mais ceci lui apporte un petit caractère qu’on a bien apprécié ! Quel que soit le moment de la dégustation, je vous conseille de l’accompagner d’un peu de yaourt, un vrai régal pour ma part. Et si vous avez quelques fruits rouges frais ou surgelés sous la main … c’est toujours une option qui fonctionne pour moi :D

• 100g de farine de petit épeautre
• 50g de farine de pois chiche
• 50g de farine grahams (ou complète)
• 1 cc bombée de levure chimique (ou bicarbonate)
• ¼ cc sel fin
• 1 cas de caroube en poudre
• 1 cas de fèves de cacao
• ¼ cc de vanille en poudre
• 1 cas de graines de lin moulues
• 6 petites dattes fraiches
• 180 ml de lait végétal (lait d’amande non sucré ici)
• 1 cc vinaigre de cidre
• 2 bananes mûres

1. Commencer par préparer l’œuf de lin en mélangeant les graines de lin moulues à 3 cuillerées à soupe d’eau, réserver.
2. Mixer ensemble le lait végétal avec les dattes, réserver.
3. Dans un saladier, mélanger ensemble tous les ingrédients secs : les farines, la levure, le sel, la caroube, les fèves de cacao et la vanille.
4. Ecraser 1 banane à la fourchette, couper la 2^ème en morceaux.
5. Ajouter les liquides dans le saladier : la banane écrasée, l’œuf de lin, le lait sucré, le vinaigre et bien mélanger. Intégrer la banane détaillée en morceaux, mélanger de nouveau et verser dans votre moule (soit huilé, soit recouvert de papier sulfurisé).

CUISSON

Enfourner pour environ 40 minutes à 180°C. Piquer avec un couteau pour vérifier la cuisson. Laisser refroidir avant de démouler et de vous régaler ! 

Rose.

Concombre à la suédoise [vegan]

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Vous le savez peut-être, j’adore les cornichons. Je voue même un amour inconditionnel pour les cornichons. Ils sont tout simplement parfaits.

Imaginez donc un peu ma déception lorsque nous sommes arrivés vivre en Suède et que les seuls cornichons disponibles ici sont sucrés … Je pense avoir essayé toutes les marques possibles. Non, aucune n’arrive à la cheville de « la recette à la française ».

Cela dit, j’ai réussi à trouver une alternative vraiment sympa pour combler mes papilles. On appelle ça ici les « Ättiksgurka » (concombres au vinaigre) ou encore « Smörgåsgurka » (concombres pour sandwich). En effet, ceux-ci sont, à l’instar de mes nos chers cornichons, aussi bien glissés dans les sandwiches qu’utilisés pour accompagner les tartines de pâté ou rillettes.

La semaine dernière, on m’a généreusement offert un beau concombre du jardin. Je n’ai donc pas résisté à l’envie et me suis dit que peut-être une petite recette vous inspirerait ?

Recette très simple, rapide et qui se conserve un bon moment au réfrigérateur ! Je vous présente ici la version classique mais n’hésitez pas à customiser la recette en ajoutant des épices (poivre, aneth, etc.).

Pour un pot / un concombre :

• 1 concombre
• 75ml de vinaigre blanc
• 150ml d’eau
• 1 cas sucre
• 1 pincée de sel fin

1. Trancher finement le concombre, à la mandoline si vous avez (gain de temps assuré !).
2. Déposer les tranches dans un récipient en verre bien propre, idéalement hermétique. Y verser le reste de ingrédients et mélanger. Laisser macérer quelques heures au frais avant de consommer.

Conserver au réfrigérateur !

En plus des tartines et sandwiches, pensez à utiliser ces concombres pour égayer vos salades !

P.S. : les légumes « asiatiques » sont parfaits en salade aussi :D

Rose.

Boulettes de riz et légumes rôtis, sauce sésame & gingembre [vegan]

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Dur dur de trouver un titre à cette recette ! 

J’ai opté pour la version longue mais on pourra se contenter d’une « Assiette aux saveurs asiatiques » si vous préférez, ce qui résume assez bien l’idée du plat d’aujourd’hui :)

L’automne est déjà bien installé à Malmö, et de pair, la rareté des légumes d’été. Alors, à la maison, on s’est remis aux légumes rôtis qu’on aime tant ! Mais pour éviter de tomber dans la routine, j’essaie de varier les sauces et accompagnements au mieux.

C’est donc de saveurs asiatiques que l’on redore nos légumes pour l’occasion : des graines et de la pâte de sésame (tahini), du miso, de la sauce soja et du gingembre. Côté légumes, prenez ce que vous avez sous la main. Je vous conseille cela dit de conserver le brocoli et l’oignon qui se marient très bien avec la sauce. Les boulettes sont faites de simples restes mais font leur effet (grandement appréciées par l’homme de la maison, c’est dire !).

Pour 3 personnes :

Légumes

• 4 petits oignons
• 2 grosses carottes
• 2 petits panais
• 4 pommes de terre
• 1 brocoli
• 1 cas d’huile d’olive

Sauce

• 2 cas d’huile d’olive
• 2 cas de tamari
• 2 cas de vinaigre de cidre
• 1 petite datte fraiche
• 3 cas de tahini (environ 65g)
• 1 cas de graines de sésame
• 1 cas de miso blanc (15g)
• 10g de gingembre frais
• 120ml d’eau

Boulettes

• 150g de riz long grain cuits
• 100g d’haricots rouges cuits
• ¼ de poivron cuit
• ¼ d’oignon cuit
• Un peu d’huile d’olive
• Sel fin et poivre

Commencer par les légumes qui prennent le plus de temps :

1. Préchauffer votre four à 220°C.
2. Détailler les légumes : les oignons en quartiers, les carottes et panais en lamelles, le brocoli en fleurettes ainsi que sa partie centrale (pelée) en cubes.
3. Verser la cuillerée à soupe d’huile d’olive, bien mélanger et enfourner pour environ 40 minutes.

Préparer les boulettes :

1. Ecraser tous les ingrédients à la fourchette (surtout les haricots rouges). Former les boulettes en pressant avec les mains.
2. Les déposer directement dans une poêle chaude et huilée, couvrir et faire cuire environ 20 minutes à feu moyen-doux en retournant les boulettes de temps en temps.

Préparer la sauce :

1. Mixer ensemble tous les ingrédients jusqu’à obtenir une texture crémeuse.
2. Au bout de 40 minutes de cuisson environ, verser la moitié de la sauce sur les légumes, mélanger et enfourner de nouveau jusqu’à ce que les légumes soient cuits (les piquer avec un couteau pour tester). 

Avant de servir, réserver un peu de sauce pour y tremper les boulettes, verser le reste sur les légumes bien chauds, mélanger et dresser !

Pour une assiette plus légère, troquez quelques boulettes par une belle salade fraîche !

Rose.

Kombucha

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Kombucha ! Ça vous dit quelque chose ?  

Après un post sur Instagram, je me suis rendue compte que cette petite boisson aux multiples bienfaits dit-on, n’était peut-être pas très connue en France – ou quel que soit là où vous vivez … et quel dommage ! Alors, j’ai pensé que quelques explications simples et une petite recette pourraient vous plaire :)

Pour commencer, qu’est-ce que le Kombucha ? C’est une boisson légèrement gazeuse obtenue grâce à la fermentation de ce que l’on pourrait appeler un champignon, le Scoby (très moche, préparez-vous), dans un thé sucré. Le Scoby va se nourrir des sucres de la boisson pour grandir, fermenter la boisson et lui apporter ses qualités gustatives et nutritionnelles. Plus vous laisserez votre boisson fermenter, moins elle sera sucrée et plus elle développera ce petit gout vinaigré (que j’adore personnellement !). Elle deviendra même parfois très légèrement alcoolisée.

Et qu’est-ce que ça nous apporte ? Le Kombucha c’est bon pour votre bidon ! Ce grâce aux bonnes bactéries (probiotiques) développées par le Scoby et le processus de fermentation (comme dans le yaourt ou la choucroute). On y retrouverait des vitamines B et antioxydants également.

Certaines mauvaises bactéries peuvent parvenir à se développer si mal préparé (récipient sale, etc.). Cela dit, je n’ai jamais entendu parler de telles expériences autour de moi. Et a priori, si ça arrive, vos yeux ou votre nez le détecteront automatiquement, donc pas vraiment de risque ! Déjà senti / vu une choucroute ratée ? :D

En plus d’être bonne pour la santé, cette boisson est extrêmement facile à réaliser et customisable selon vos goûts. Il faut juste arriver à vous procurer ce qu’on appelle « une mère » (un Scoby) pour démarrer le processus. Ça c’est le plus dur. Mais si vous habitez dans certaines villes (à Malmö par exemple ;), c’est trèèèèès facile de vous en procurer. Il doit même bien y avoir un groupe Facebook à ce sujet je suis sure ? :D  Et une fois que vous l’avez dégoté votre Scoby, vous en aurez vous-même trop (il grandit, beaucoup) et pourrez en donner à vos amis ! Gardez-en tout de même un petit bout au frigo pour démarrer votre prochaine « fournée ».

Le Scoby, ou "champignon", moche, je vous aurais prévenu ! 

Personnellement, je trouve le Kombucha idéal pour un apéro léger. Une fois la préparation mise en bouteille, vous pouvez la stocker plusieurs semaines (voire mois) au frigo. Certains en boivent également un peu tous les jours au cours du repas.

Vous trouvez peut-être du Kombucha aux multiples saveurs vendu dans le commerce. Son goût est souvent bien différent d’une boisson faite maison, personnellement trop gazeuse et trop proche du goût de bière. Je préfère le fait maison qui a le gros avantage de ne pas être pasteurisé et préserve ainsi ses qualités nutritionnelles.

Assez de blabla (vous êtes toujours là ?), place à la recette :

• 1 grand récipient en verre, haut et assez large (cf. photos)
• 3 L d’eau
• 3 sachets de thé noir
• 3 dl de sucre bio (blanc ou de canne)
• 1 Scoby

Les petits plus (facultatif) :

• Un morceau de gingembre
• Quelques grains de grenade
• Une orange
• Un fruit de la passion

1. Faire bouillir vos 3 litres d’eau. Retirer du feu, ajouter le sucre et les sachets de thé. Mélanger et laisser mariner 15 minutes.
2. Retirer les sachets de thé et laisser refroidir à température ambiante.
3. Une fois la boisson suffisamment refroidie, y plonger un petit bout du Scoby (prélever une partie bien blanche de votre Scoby obtenu lors de la préparation précédente par exemple) plus éventuellement un peu du liquide de conservation de la préparation précédente. Couvrir d’un linge et laisser fermenter 1, 2 ou même 3 semaines selon vos goûts et la chaleur de la pièce. Gouter de temps en temps pour vous faire une idée. Le petit bout de Scoby que vous avez introduit va jour après jour monter à la surface et grandir jusqu’à recouvrir toute la surface du liquide et s’épaissir (assez marrant à voir – si vous avez des enfants à la maison, ça devrait aiguiser leur curiosité !). Il est possible qu’il reste au fond également et qu’un tout nouveau « champignon » se forme à la surface.
4. Mettre en bouteille quand la boisson est à votre goût, en mettant le « champignon » de côté et en filtrant éventuellement les « impuretés ». Dans chaque bouteille, ajouter une petite pincée de sucre (la fermentation va légèrement continuer au frigo) puis éventuellement assaisonner. Y ajouter selon vos envies : un morceau de gingembre pelé, quelques grains de grenade, un peu de jus d’orange fraichement pressé, un fruit de la passion ou bien laisser nature, c’est tout aussi bon :)
5. Éventuellement laisser encore fermenter 1 jour à température ambiante puis conserver au frais.

CONSEILS

Conservez votre nouveau champignon au réfrigérateur dans une boite hermétique, avec assez de liquide pour qu’il baigne dedans. Cela évitera qu’il ne s’assèche et le liquide pourra également vous aider à la confection de votre préparation suivante.

Attention, les boissons peuvent devenir très gazeuses ! A ouvrir au-dessus de l’évier si vous avez oublié une bouteille au frigo (surtout avec le gingembre ;)).

Préférez le thé noir au thé vert, le Scoby s’y plait plus et s’y développera mieux.

Ne réduisez pas la quantité de sucre : il est nécessaire au développement du Scoby. Et ne vous inquiétez pas, la boisson finale sera bien moins sucrée : le Scoby aura (presque) tout mangé ! ;)

Bref, vous l’aurez compris, la fermentation, c’est la vie ! 

Rose.